Les Présocratiques, à l’aube du savoir

Le Poème, Parménide
«Enfant, qu’accompagnent d’immortelles conductrices, que tes cavales ont amené dans ma demeure, sois le bienvenu; ce n’est pas une mauvaise destinée qui t’a conduit sur cette route éloignée du sentier des hommes; c’est la loi et la justice. Il faut que tu apprennes toutes choses, et le cœur fidèle de la vérité qui s’impose, et les opinions humaines qui sont en dehors de la vraie certitude. Quelles qu’elles soient, tu dois les connaître également, et tout ce dont on juge. Il faut que tu puisses en juger, passant toutes choses en revue. II. Allons, je vais te dire et tu vas entendre quelles sont les seules voies de recherche ouvertes à l’intelligence; l’une, que l’être est, que le non-être n’est pas, chemin de la certitude, qui accompagne la vérité; l’autre, que l’être n’est pas: et que le non-être est forcément, route où je te le dis, tu ne dois aucunement te laisser entrainer. Tu ne peux avoir connaissance de ce qui n’est pas, tu ne peux le saisir ni l’exprimer.»

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