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” La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde”.
Nul mieux que Rimbaud n’a rassemblé en quelques mots le sentiment d’une époque. Cette époque, la notre, qui ne cesse de pleurer le désenchantement, la perte ou la fin du monde.
Nous ne sommes pas au monde. Mais où sommes-nous alors ? Connaissez-vous un moyen pour se soustraire du monde, que vous n’empruntiez déjà aux choses de ce monde ? Connaissez-vous un endroit où vous cacher du monde, qui n’appartiens déjà à ce monde ?
Nous sommes dans le monde, mais sommes-nous au monde ? Seriez-vous ici ce soir si vous n’aviez pas parfois le besoin de vous reconnecter aux choses, de vous relier au monde, de vous couper de votre monde le temps d’une soirée, mais pour mieux revenir à lui et le laisser venir à vous ?
Partons ce soir à la quête du monde. Non pas à la conquête du Nouveau Monde, mais à la quête de ce monde, à nouveau.
Sommes-nous au monde ? C’est la question que nous nous poserons ce soir.

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Il nous arrive d’hésiter, pas forcément sur les buts, mais sur les moyens à employer pour pouvoir y parvenir. Il n’est pas toujours certain que ces moyens soient en eux-mêmes absolument légitimes… Et entre le scrupule et le cynisme existe toujours une part d’incertitude sur la question de savoir ce qu’il est permis, ou non, d’employer comme outil pour atteindre un objectif.
Nous avons tous des objectifs. À quoi seriez-vous prêts pour y parvenir ? À quoi êtes-vous prêts pour atteindre les finalités que vous vous êtes fixées dans l’existence ?
Il s’agit de la question des conséquences et de leur proportion avec les outils que nous emploierons pour pouvoir les obtenir. La fin justifie-t-elle les moyens ?

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Nous avons tous des intentions, des projets, des passions… Nous avons tous des désirs ! Nous sommes animés par ces désirs qui sont le fond de notre vie, mais qui se portent sur des objets qui souvent se dérobent à nous. Faut-il chercher à modérer, à maîtriser ces désirs, et à ne désirer que ce que nous sommes certains de pouvoir obtenir ? Faut-il même – parce que rien n’est vraiment certain – ne plus rien désirer ? Ou bien faut-il au contraire se laisser porter par l’élan d’une envie qui dépasse de très loin la possibilité offerte à notre horizon ? Faut-il désirer au-delà du possible, au-delà du réel ?

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Il y a encore un peu de bruit… et le son de cette musique…. Mais dans un instant, nous n’entendrons plus rien ou presque plus rien. Et ce sera le silence, le grand silence nécessaire pour que la réflexion commence. Le silence est la condition pour qu’une parole soit entendue, la condition pour qu’un bruit se fasse entendre. Mais le silence pourrait-il être lui aussi être quelque chose qu’il faut écouter ? Le silence fait partie de nos vies, parfois nous voudrions l’en chasser, parfois au contraire, nous le recherchons, mais dans tous les cas, a-t-il quelque chose à nous enseigner ? Que dit le silence ?

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Qu’est ce qui à part le bonheur de nous retrouver tous les lundis soirs peut bien susciter en nous la joie ? Voilà la question que nous allons partager ensemble pour conclure ensemble ce cycle. Cette question de la joie si singulière, si mystérieuse qui surgit sans avoir été prévue, qui vient sans avoir été attendue et qui lorsqu’elle est espérée, parfois, nous fait défaut. Cette question de la joie qui est si singulière qu’elle se distingue du bonheur, le bonheur grand concept philosophique s’il en est. Mais la joie appartient-elle vraiment à la philosophie, elle qu’on ne sait pas expliquer ? C’est à ce mystère que nous allons tenter de nous confronter ensemble ce soir : d’où vient la joie ?

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Dans une discussion avec un ami, une question peut se poser : « Mon ami qu’est ce qui t’amène ? Que puis-je pour toi ? En quoi puis-je t’être utile ? » Dans la relation amicale, il semble que l’un donne quand l’autre reçoit. Mais celui qui reçoit, qui prend, trouve-t-il réellement satisfaction ? Celui qui fait d’un ami un moyen peut-il vraiment recevoir ce que cette relation d’amitié peut donner ? La question « à quoi sert » est celle de l’utilité et se pose ordinairement par rapport à un outil qui a un usage propre, qui sert à quelque chose de précis. Mais si l’ami est pour moi un moyen de satisfaction propre, s’il est pour moi comme un outil, est ce qu’alors je ne le perds pas comme ami ? A quoi sert un ami ?

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Nous vivons en société. Nous vivons avec les autres. Nous partageons chaque jour la vie d’autres que nous. Et certains sont nos amis. Mais que savons-nous vraiment d’eux ? Que pouvons-nous vraiment savoir de ces autres que nous croisons, que nous disons connaître – que nous croyons connaître ? Nous avons beau leur parler, les observer, les scruter… A la fin des fins, leur intériorité ne demeure-t-elle pas à jamais cachée pour notre curiosité ? Et il semble bien que nous aussi, même quand nous le voudrions, nous ne cessons de nous cogner aux murs quand nous espérons faire comprendre ce qui nous préoccupe ou nous passionne le plus, ce qui agite et anime l’intimité à jamais secrète de notre vie intérieure… Pouvons-nous espérer partager un jour l’essentiel avec quelqu’un qui nous comprendrait, et qu’enfin nous pourrions connaître ? Ou faut-il renoncer à cet espoir, et fuir la vie en société pour nous retrouver nous-mêmes ? Sommes-nous toujours seuls ?

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Nos vies sont faites de désirs, de nos plus grandes aspirations aux petits caprices du moment : le monde est pour nous, à chaque instant, un espace polarisé par la tension du désir. Nous sommes en quête, en recherche de ce qui viendra satisfaire les manques et les frustrations qui marquent encore notre vie, de ce qui pourra accomplir nos projets et combler nos envies. Mais voilà, un désir en suivant un autre, nous ne sommes jamais comblés : éternels insatisfaits, est-ce un signe de déraison que nous ne parvenions jamais à apaiser nos désirs ? Et qu’est-ce qui, finalement, pourrait enfin nous apaiser ? Derrière tous ces désirs qui se suivent, derrière nos motivations successives, dans tous nos projets et nos plans, savons-nous tout simplement, en fait, ce que nous cherchons ? Jamais nous ne cessons de désirer ; mais que désirons-nous vraiment ?

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La question “Qui suis-je ?” rencontre à la fois la réponse la plus simple et la plus lointaine. Il ne nous est pas difficile de nous présenter à celui qui nous le demande ; mais notre état-civil ne suffit pas lorsque nous tentons de nous connaître en vérité… C’est cette tentative qui nous confronte à l’expérience du mystère que chacun de nous est pour lui-même. En fait, qui suis-je ? Peut-on vraiment répondre à cette question ?

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L’amour semble par essence gratuit, désintéressé : mais ce qui en fait la beauté risque du coup de le rendre illusoire. Car quel homme ne cherche pas son propre intérêt, son propre bonheur ? A l’époque où l’amour semble devenir un marché comme les autres, il est difficile d’imaginer que l’individu soit capable un jour de s’élever au-dessus de lui-même, pour ne plus se préoccuper que de l’autre. Si nous cherchons à savoir ce qui nous entraîne à aimer, ne risquons-nous pas de retomber sur notre propre égoïsme, dissimulé derrière une générosité fragile ?

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