C’est le début d’une nouvelle année… Elle sera pleine d’aventures, de surprises, d’inconnu, mais elle sera aussi pleine de moments de monotonie, de répétitions, de lassitude, d’ennui. Faut-il se révolter lorsque l’ennui vient nous toucher ? Est-ce là un accident de l’existence ou est-ce la condition de l’existence ? Est-ce une sorte de réveil obligé qui nous dit qu’il faut sortir d’une torpeur dans laquelle la vie nous conduit à nous enliser, ou faut-il reconnaitre que la condition humaine est marquée par la banalité, la trivialité, la répétition, par tout ce qui ennuie et ne peut qu’ennuyer ? Faut-il se résigner ? Faut-il accepter de s’ennuyer ?
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Le monde est le spectacle souvent désolant – dans le pire des cas scandaleux, et dans le meilleur absurde – de toutes les étrangetés possibles. De l’erreur, de la faute, de l’injustice impunie, de l’inexplicable souffrance. Mais dans ce monde il arrive que nous vivions l’expérience, ordinaire et miraculeuse pourtant, de l’énigme qu’est la beauté. A quoi peuvent servir les belles choses ? Dans leur fragilité, leur discrétion parfois, les œuvres des hommes et les phénomènes de la nature se conjuguent pour nous émerveiller. Cet émerveillement peut-il quelque chose sur la désolation du monde ? La beauté peut-elle changer quoique ce soit au chaos du réel où elle parvient à naître ?
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