Il nous arrive d’hésiter, pas forcément sur les buts, mais sur les moyens à employer pour pouvoir y parvenir. Il n’est pas toujours certain que ces moyens soient en eux-mêmes absolument légitimes… Et entre le scrupule et le cynisme existe toujours une part d’incertitude sur la question de savoir ce qu’il est permis, ou non, d’employer comme outil pour atteindre un objectif.
Nous avons tous des objectifs. À quoi seriez-vous prêts pour y parvenir ? À quoi êtes-vous prêts pour atteindre les finalités que vous vous êtes fixées dans l’existence ?
Il s’agit de la question des conséquences et de leur proportion avec les outils que nous emploierons pour pouvoir les obtenir. La fin justifie-t-elle les moyens ?
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Comment vivre, comment rêver, comment désirer, comment choisir, dans un monde où il faut mourir ? Nous sommes là ce soir, bien vivants, animés de la force de vie qui nous traverse et nous emmène vers nos projets d’avenir… Mais tout cela n’est-il pas vain ? Malgré toutes nos prouesses, nos réussites, nos succès, malgré tous nos espoirs aussi et ce qui reste et restera inachevé dans nos vies, un jour il faudra partir : voilà la grande limite qui se dresse, et qui semble inébranlable. Révoltante, mais inébranlable. Est-il possible d’espérer la dépasser, s’en abstraire, ou tout simplement la fuir ? Faut-il entretenir l’espoir de vaincre un jour cette ultime frontière ? Peut-on s’affranchir de la mort ?
Il semble bien que l’Etat se définisse comme l’institution à qui, par principe, tout est permis, puisqu’il lui revient de dire le droit. S’engager dans un conflit, prélever le bien privé, user de la menace et de la coercition : tout ce qui est interdit aux particuliers, l’Etat revendique la possibilité de s’y livrer en toute légitimité. Cela signifie-t-il que les citoyens que nous sommes aient le devoir de lui obéir en tout ? Quel pourrait être le critère d’une désobéissance légitime au pouvoir politique ? Existe-t-il une autre loi que la loi de l’Etat ? Lire la suite