Nous avons passé ensemble une très belle année ! Pouvons-nous en dire autant de chacune de nos existences ? Au long des dernières soirées, des derniers mois, nous aurons peut-être réappris, petit à petit, à nous émerveiller, mais l’émerveillement est-il toujours justifié ? Pour qu’il y ait émerveillement, il faut qu’il y ait de la beauté, il faut qu’il y ait des merveilles. Il peut sembler que dans nos vies, il y a tout sauf du merveilleux, que nous avons chaque jour à faire face aux tracas les plus quotidiens, aux expériences les plus triviales, aux épreuves les plus pénibles. Peut-on dire que la vie est belle ?
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Au tout début de son titre La terre est ronde, le rappeur Orelsan dit la chose suivante :
“T’as besoin d’une voiture pour aller travailler.
Tu travailles pour rembourser la voiture que tu viens d’acheter.
Tu vois le genre de cercle vicieux,
Le genre de trucs qui donnent envie de tout faire sauf de mourir vieux.”
La question du travail nous renvoie à sa possible absurdité. S’il est une nécessité inquestionnée, inquestionnable, indiscutée, indiscutable, c’est bien celle du travail. Qu’il faut travailler, voilà ce qui semble faire partie d’une forme de fatalité. Il faut même aimer son travail, à défaut de pouvoir choisir : le travail ou l’oisiveté. Mais d’où vient cette nécessité ? Qu’est-ce qui en fait le socle véritable ? Existe-t-elle réellement ? Ce soir, nous allons nous poser la question que vous n’oserez jamais poser à votre parton : est-il vraiment nécessaire de travailler ? Pourquoi travaillons nous ?