Philia, saison 5

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Toutes les bonnes choses ont une fin. Mieux vaut ne pas attendre qu’elles soient terminées avant d’en profiter vraiment. Alors, qu’est-ce que nous attendons pour être heureux ? Qu’attendons-nous exactement pour nous décider enfin à goûter pleinement cette vie ? Qu’attendons-nous pour saisir la chance immense, le trésor exceptionnel que constitue cette existence ? Et pourtant, nous le savons bien, nous attendons tous quelque chose : la fin d’une épreuve, la résolution d’un problème, l’obtention de quelque bien qui occupe notre esprit. Faut-il attendre encore ou faut-il se résigner à prendre les choses comme elles sont ? Qu’attendons-nous exactement pour réaliser complètement ce qui fait notre existence ?  Qu’avons-nous raison d’attendre ? Qu’aurions-nous raison d’ignorer ? Qu’attendons-nous pour être heureux ?

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Faut-il tout changer ? Comment la question peut-elle même se poser ? Qui ne voudrait pas tout changer ? Qui parmi vous est prêt à prendre les choses comme elles sont ? A laisser la réalité telle qu'elle est ? Qui assumerait le fait de ne vouloir rien bouger ; qui plus est dans un monde marqué par la passion, dans un monde d'innovation : ne faut-il pas accepter de tout changer ? Et commencer par nous changer nous-mêmes pour aller de plus en plus vite, au rythme des changements qui semblent s'imposer à nous. Et pourtant, tout changer, c'est à dire faire la révolution : qui d'entre nous y est vraiment près ? Tout changer, c'est savoir ce que l'on perd, mais ce n'est pas savoir ce qu'on trouve. Tout changer, c'est prendre un risque et c'est sauter dans le vide. Qui d'entre nous ici y a vraiment intérêt ? Alors au fond, nous passons notre temps à nous plaindre que les choses ne sont comme elles devraient être. Mais qui d'entre nous est vraiment prêt à tout changer ?

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Peut-on retrouver le temps ? C’est la grande question de nos vies. La grande question de chacune de nos vies, car nous partageons certainement le même sentiment frustrant de toujours manquer de temps. Nous avons le sentiment de manquer de temps pour les choses que nous avons à faire, sans même parler des choses que nous aimerions pouvoir faire. Et de fait, dans ce manque, il ne s’agit pas de quelque chose de superflu. Si nous manquons de temps, c’est que nos vies elles-mêmes nous manquent, car nos vies sont faites de temps. Avoir le sentiment de manquer toujours de temps et finir sa vie dans une frustration absolue, ce serait avoir le sentiment que nos vies nous ont manqué d’une certaine manière. Alors, pouvons nous espérer gagner une bataille dans ce combat qui semble perdu d’avance ? Pouvons-nous retrouver le temps et si oui, comment y parviendrons-nous ?

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Qui oserait avouer qu'il a peur ? Nous n'aimons pas avoir peur. Et nous n'aimons pas avouer que nous avons peur. Peut-être n'aimons-nous même pas nous avouer à nous-mêmes que nous avons peur. Pourtant, nous avons tous peur. De quelque chose ou de quelqu'un. Peut-être même tous peur de nous-mêmes au fond. Sans doute est-il même nécessaire d'avoir peur. Car celui qui n'aurait peur de rien serait de ce fait immédiatement en danger. Avoir peur, n'est-ce pas en effet se laisser guider par l'instinct qui nous conduit vers ce qui est le plus sûr et qui nous écarte du plus grand de tous les dangers. Peut-être au fond, de façon surprenante, notre vie est-elle suspendue au sentiment que nous nous avouons le moins et que nous détestons le plus. Alors, faut-il tenter de devenir suffisamment fort pour n'avoir plus peur de rien ? Faut-il chercher à devenir ces héros sans peur ou bien au contraire nous réconcilier avec notre propre faiblesse ? Faut-il avoir peur d'avoir peur ?

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Dans nos histoires d’enfant, le monde était tellement simple. A la fin, les gentils gagnaient et les méchants échouaient toujours ! Dans notre vie d’adulte, le monde est plus compliqué. Et il arrive si souvent que les gentils finissent par perdre et que les méchants l’emportent… Comment faire en sorte de construire un monde qui soit moins injuste, moins arbitraire ? Peut-on même espérer un monde qui se délivre définitivement de l’expérience de l’injustice ? Nous le savons bien, l’homme est faillible et il le restera toujours. Il ne s’agit pas ici de nous demander si le mal peut être évité, mais seulement si cette forme particulière du mal, qui consiste à faire en sorte qu’à la fin, le mal l’emporte, pourrait nous être épargné. L’injustice peut-elle être vaincue ? La politique doit-elle se fixer ce but ? L’injustice est-elle inévitable ?

 

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Après avoir parlé du rire, ce soir, nous allons pleurer. Nous avons évoqué cette question, lors de notre dernière soirée : Pouvons-nous vraiment rire de tout ? Ce soir, nous allons parler de ce qui ne fait pas rire, et de ce qui, dans nos vies, semble parfois échouer. La souffrance, en effet, habite toute existence humaine. Et du mystère de le souffrance, il faut bien que nous puissions faire quelque chose. Doit-elle être regardée comme un accident, une absurdité, une aberration absurde ? Ou bien faut-il au contraire considérer qu'elle peut trouver sa place dans une histoire qui lui donne, d'une certaine manière, une valeur et un sens ? Dans nos vies marquées par le désir de réussir et d'être heureux, quelle place trouver pour la souffrance ? Que signifie vraiment que l'homme soit un être non seulement pensant mais aussi si souvent un être souffrant ? La souffrance a t-elle un sens ?

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Peut-on rire de ce qui n'est pas drôle ? Il y a dans chacune de nos vies des choses qui n'appellent pas a priori de notre part des manifestations de joie, d'enthousiasme ou d'allégresse. Il y a des choses qui dans nos vies ne nous font pas toujours sourire. De cela, faut-il accepter de rire ? Si l'on ne riait que de ce qui était déjà drôle, la question ne se poserait pas. La question se pose précisément parce qu'il y a des choses qui autour de nous et pour nous semblent proprement tragiques et qui pourtant parfois appellent de notre part le sourire ou bien même le rire ? Y a-t-il des choses dont il ne faut jamais rire ? Le rire est-il parfois interdit, indécent, maladroit ou mal venu ? Faut-il au contraire se libérer de tout ce qui pourrait nous peser par l'effort de l'ironie ? Peut-on rire de tout ?

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On raconte que Diogène le Cynique marchait nu dans les rues d’Athènes, portant en plein jour une lanterne allumée et répétant : “Je cherche un homme !”. Me voici ce soir devant vous, sans lanterne, moins cynique et plus habillé, mais je pourrais poser la même question : je cherche un homme, un être humain, normal, qui soit juste un être humain et rien de plus, rien d’autre, sans rien de trop et rien de travers. Un être humain normal. Qui d’entre nous est juste normal ? Certes, il y a des gens qui sont  réellement originaux, particuliers. Dirons-nous qu’ils ne sont pas normaux ? Sans doute pas, car pour être honnête il arrive parfois à chacun d’entre nous de se trouver un peu bizarre. Nous connaissons nos défauts, ce qui en nous est en défaut, mais en défaut par rapport à quoi ? Par rapport à quelle norme devrions-nous nous trouver décalés ? Par rapport à qui ? Je ne suis pas complètement normal mais les autres sont plus improbables encore. Alors qui pourrait être notre modèle à tous ? Qui est normal ?

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Au tout début de son titre La terre est ronde, le rappeur Orelsan dit la chose suivante :

“T’as besoin d’une voiture pour aller travailler.
Tu travailles pour rembourser la voiture que tu viens d’acheter.
Tu vois le genre de cercle vicieux,
Le genre de trucs qui donnent envie de tout faire sauf de mourir vieux.”

La question du travail nous renvoie à sa possible absurdité. S’il est une nécessité inquestionnée, inquestionnable, indiscutée, indiscutable, c’est bien celle du travail. Qu’il faut travailler, voilà ce qui semble faire partie d’une forme de fatalité. Il faut même aimer son travail, à défaut de pouvoir choisir : le travail ou l’oisiveté. Mais d’où vient cette nécessité ? Qu’est-ce qui en fait le socle véritable ? Existe-t-elle réellement ? Ce soir, nous allons nous poser la question  que vous n’oserez jamais poser à votre parton : est-il vraiment nécessaire de travailler ? Pourquoi travaillons nous ?

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Rien ne semble plus libre que l’amour ! Rien n’est plus surprenant aussi… Par lui, nous choisissons et nous sommes choisis. Par lui, le destin nous fait signe, il nous désigne ou nous l’attendons pour cela, espérant que s’éveillera ou ressuscitera en nous en nous cet élan qui ne se commande pas. Pourtant subir l’amour, […]

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