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Nos vies sont remplies d’énoncés, d’assertions, d’affirmations, d’hypothèses, d’axiomes ; nous avons beaucoup d’idées. Mais parmi toutes ces idées, lesquelles sont vraies ? Desquelles pourrions-nous dire qu’elles nous permettent de connaître le monde qui nous entoure ? Desquelles sommes-nous certains qu’elles sont vraiment fondées sur la réalité ? Au seuil de cette année de philosophie, il importe de se demander ce que veut dire savoir puisque c’est de savoir la vérité qu’il s’agit lorsque nous nous retrouvons. Comment peut-on savoir lesquelles de nos idées sont vraies ? Comment peut-on connaître les descriptions du monde qui sont erronées et celles auxquelles se fier ? Comment sait-on qu’on sait ?

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La grande scène du monde politique semble être le lieu continuel du spectacle de tous les vices : fraude, mensonge, cupidité, vol, escroquerie, rivalité, luxure, égoïsme, mégalomanie, trahisons, il n’est que peu de défauts qui ne trouvent à s’illustrer dans la rubrique politique de nos actualités. Et quoi de plus ancien que cette actualité-là… Depuis que la politique est connue, le pouvoir semble toucher à ce qu’il y a de plus noir dans l’homme, de plus bas, de plus médiocre. La politique devrait-elle être morale ? Mais qui a trouvé cette étrange question ? La politique peut-elle être autre chose qu’immorale ? Si l’on se contente d’observer, il ne faut même plus s’indigner – seulement se résigner à ce que le gouvernant ait sa propre logique, indépendante des exigences pures et idéales de l’éthique. Et pourtant, quel sens a la politique si elle ne sert pas un bien ? Et pourquoi faudrait-il s’obliger à obéir à des lois si elles n’ont aucun sens qui puisse rejoindre la quête de notre conscience ? Refusons de nous laisser faire, refusons d’être cyniques et de renoncer au sens même de la politique… Il faut affronter la question, au-delà de toutes les évidences apparentes : la politique peut-elle être morale ?

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Le verbe “être” est à la fois celui que nous utilisons le plus fréquemment, pour évoquer l’existence des réalités que nous voulons décrire ; et en même temps, celui auquel nous réfléchissons le moins. Que disons-nous quand nous disons d’une chose qu’elle existe ? Peut-être décrivons-nous par là une simple perception, actuelle ou possible, du monde qui nous entoure, et de notre propre personne. Mais peut-on réduire l’existence à la connaissance que nous en avons ? Que signifie exister ?

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