Que faisons-nous au juste ici ? Que faites-vous ici ? Ou plus exactement, que faisons-nous dans ce monde qui nous entoure et dont la complexité est prisonnière du sens que nous pouvons lui donner ? Quelle est la nature de ce monde dans lequel nous sommes placés ? Nous n’avons pas choisi de naitre, nous n’avons pas choisi d’être et pourtant nous voilà ici. Quel est le sens de l’univers qui nous entoure, de cet univers potentiellement infini, dont le silence peut nous angoisser parce qu’il ne nous dit rien de lui ? Faut-il lui donner un sens ? Faut-il découvrir son sens ? Ou faut-il reconnaitre enfin que l’univers n’a pas de sens , que rien ne peut s’éclairer de ce silence du monde ? Faut-il d’une certaine manière se résigner à l’absurde ou tenter de percer le mystère ? L’univers a-t-il un sens ?
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Il ne passe pas une semaine, une journée, une minute, sans que nous ne soyons changés – et tout l’univers avec nous. Si nous ne ressentons pas ce changement, ce n’est pas parce qu’il n’a pas lieu, mais parce que nous ne le voyons pas… La science, comme l’expérience qui prend un peu de distance, nous révèlent que rien n’est stable, figé, fixé. Ne faut-il pas s’en réjouir ? Seule la fin est définitive, seule la mort empêche d’évoluer. Après tout, la vie est évolution, transformation permanente ; peut-être faut-il se couler dans son dynamisme, accepter de s’adapter sans cesse, se passionner pour la réforme, refuser l’immobilisme… Et pourtant, changer, n’est-ce pas aussi durer ? Que signifierait la rupture permanente, une nouveauté remplaçant l’autre ? Nous changeons, bien sûr ; mais n’y a-t-il pas en nous, comme en tout être, dans le temps qui nous saisit, quelque chose qui demeure, qui reste et qui résiste ?
Considérer l’animal, c’est toujours s’inquiéter de nous-mêmes. Qui sommes-nous par rapport à lui ? La question est moins évidente qu’il n’y paraît. Pendant longtemps, la nature autant que la culture ont semblé séparer, de façon indépassable, l’humain du reste du vivant. De fait, rien n’est plus commun que de parler du “propre de l’homme”, qu’il s’agisse de la raison, de la conscience, du sentiment, du rapport au temps ou de la relation aux autres. Mais voilà que ces certitudes ancestrales se trouvent soudainement bouleversées. Lire la suite