Dans notre vie – dans notre existence personnelle comme dans notre existence collective – il y a des règles à suivre, des impératifs moraux auxquels nous avons été conduits par notre éducation et auxquels nous sommes reconduits chaque jour. Mais qui garantit, à la fin, la nature et l’efficience de ces impératifs moraux ? Si le monde est vide de Dieu, sans transcendance, y a-t-il encore un sens à respecter ce qui nous a été décrit depuis notre enfance – et depuis l’enfance de l’humanité hantée par ses croyances – comme le bien et le mal ? Si nous avons appris à nous défaire de ces croyances, faut-il reconnaître que le monde est vide de morale ? Si Dieu n’est pas, tout-est il permis ?