Il nous arrive d’hésiter, pas forcément sur les buts, mais sur les moyens à employer pour pouvoir y parvenir. Il n’est pas toujours certain que ces moyens soient en eux-mêmes absolument légitimes… Et entre le scrupule et le cynisme existe toujours une part d’incertitude sur la question de savoir ce qu’il est permis, ou non, d’employer comme outil pour atteindre un objectif.
Nous avons tous des objectifs. À quoi seriez-vous prêts pour y parvenir ? À quoi êtes-vous prêts pour atteindre les finalités que vous vous êtes fixées dans l’existence ?
Il s’agit de la question des conséquences et de leur proportion avec les outils que nous emploierons pour pouvoir les obtenir. La fin justifie-t-elle les moyens ?
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Comment être sûr de soi dans un monde où rien n’est évident et où rien ne semble certain. Nous avons parlé ensemble de la recherche de la vérité et nous avons parlé ensemble de cette recherche d’un sens qui peut nous orienter dans l’univers où nous vivons. Mais qu’est ce qui pourrait nous faire penser que nous sommes parvenus à une vérité définitivement acquise ? Et comment pourrions-nous espérer qu’un sens soit clairement connu d’une façon vraiment familière ? Comment pourrions-nous obtenir une certitude qui semble parfois se dérober quand nous nous rendons compte que nos opinions les plus assumées étaient en fait bien trop fragiles ? Peut-on être sûr de quoique ce soit ? Comment atteindre une certitude ? Comment être sûrs de ne pas se tromper ?
Existe-t-il une vérité ? Cette question est un préalable absolu à notre exploration future parce que, si la philosophie consiste à chercher la vérité, ce serait une activité absurde si elle manque tout simplement d’objet. Existe-t- il une vérité ? C’est à cette question difficile que nous allons faire face ce soir. Difficile parce que déjà contradictoire avec bien des tendances de l’esprit du temps, difficile mais nécessaire. Et je vous propose d’entrer ensemble en cette nouvelle année : existe-t-il une vérité ? Lire la suite
Noël approche ! Et avec cette fête, la tradition qui l’accompagne, celle de se faire des cadeaux. Peut-être les vôtres sont-ils déjà faits… Mais derrière l’évidence familière de ce rituel se cache en fait quelque chose de très mystérieux. Quelle étrange motivation peut bien conduite un individu rationnel à dépenser pour ce qui semble ne rien lui rapporter du tout ? Bien sûr, le marché profite de tout, et déjà les grands magasins se sont couverts de vitrines qui vous incitent à dépenser. Pourtant cette dépense ressemble bien à une aberration économique. Peut-être ne l’est-elle pas tant qu’elle n’en a l’air ? Quels retours peut bien espérer celui qui donne gratuitement ? Et d’ailleurs, est-ce si gratuit que cela ? Que gagne-t-on à donner ?
La grande scène du monde politique semble être le lieu continuel du spectacle de tous les vices : fraude, mensonge, cupidité, vol, escroquerie, rivalité, luxure, égoïsme, mégalomanie, trahisons, il n’est que peu de défauts qui ne trouvent à s’illustrer dans la rubrique politique de nos actualités. Et quoi de plus ancien que cette actualité-là… Depuis que la politique est connue, le pouvoir semble toucher à ce qu’il y a parfois de plus noir dans l’homme, de plus bas, de plus médiocre. La politique devrait-elle être morale ? Mais qui a trouvé cette étrange question ? La politique peut-elle être autre chose qu’immorale ? Si l’on se contente d’observer, il ne faut même plus s’indigner – seulement se résigner à ce que le gouvernant ait sa propre logique, indépendante des exigences pures et idéales de l’éthique. Et pourtant, quel sens a la politique si elle ne sert pas un bien ? Et pourquoi faudrait-il s’obliger à obéir à des lois si elles n’ont aucun sens qui puisse rejoindre la quête de notre conscience ? Refusons de nous laisser faire, refusons d’être cyniques et de renoncer au sens même de la politique… Il faut affronter la question, au-delà de toutes les évidences apparentes : la politique peut-elle être morale ?
Le verbe “être” est à la fois celui que nous utilisons le plus fréquemment, pour évoquer l’existence des réalités que nous voulons décrire ; et en même temps, celui auquel nous réfléchissons le moins. Que disons-nous quand nous disons d’une chose qu’elle existe ? Peut-être décrivons-nous par là une simple perception, actuelle ou possible, du monde qui nous entoure, et de notre propre personne. Mais peut-on réduire l’existence à la connaissance que nous en avons ? Que signifie exister ? Lire la suite
Que le monde est mauvais, c’est là une plainte aussi ancienne que l’histoire, bien plus ancienne que le plus vieux de tous les poèmes… Nous avons en commun, affirme Kant, l’expérience de l’insatisfaction – le sentiment de ne pas trouver, dans le monde qui nous entoure, quelque chose qui puisse nous combler vraiment. Et pourtant, nous continuons avec persévérance à chercher le bonheur : à bien y regarder, la moindre de nos actions tend vers cette fin ultime, ce souverain bien qui marquerait la réussite enfin accomplie de nos vies. Cette recherche a-t-elle un sens ? Arriverons-nous un jour au but ? Pouvons-nous espérer être heureux ? Lire la suite