Il y a encore un peu de bruit… et le son de cette musique…. Mais dans un instant, nous n’entendrons plus rien ou presque plus rien. Et ce sera le silence, le grand silence nécessaire pour que la réflexion commence. Le silence est la condition pour qu’une parole soit entendue, la condition pour qu’un bruit se fasse entendre. Mais le silence pourrait-il être lui aussi être quelque chose qu’il faut écouter ? Le silence fait partie de nos vies, parfois nous voudrions l’en chasser, parfois au contraire, nous le recherchons, mais dans tous les cas, a-t-il quelque chose à nous enseigner ? Que dit le silence ?
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Comment prendre les bonnes décisions ? Comment faire les bons choix ? Comment orienter sa vie ? Il y a en nous bien sûr une capacité de jugement, une instance de discernement que l’on appelle la raison. Mais faudrait-il n’écouter que la raison ? N’y a-t-il pas en nous un peu de place pour le désir, pour la passion, pour la folie même pourquoi pas ? Y aurait-il quelque chose de sage à ne pas être seulement raisonnable ? Y aurait-il quelque chose de fou à rester toujours rationnel ? Est-il raisonnable d’être toujours raisonnable ?
Pourquoi est-il si compliqué d’être simple ? Après avoir croisé les grandes questions de la politique et les questions non moins négligeable de la métaphysique, nous entrons peut-être dans ce qu’il y a de plus complexe, de plus difficile, de plus subtile, nous entrons dans l’exploration de la psychologie humaine. Pourquoi est-il si compliqué de devenir vraiment soi-même, de ne faire qu’un avec soi-même ? Pourquoi sommes-nous perpétuellement comme divisés, comme séparés de nous mêmes, en train d’agir et de nous regarder agir, séparés de notre propre condition au point que nous n’arrivons pas à faire un avec nous-mêmes ? Pourquoi est-il si compliqué d’être simple ?
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Nous ne sommes pas seuls, et dans la société qui fait notre expérience quotidienne nos libertés se rencontrent, s’entrechoquent souvent, se heurtent parfois frontalement. Nous avons été blessés par les autres, et nous les avons blessés. Nul ne peut dire qu’il n’a jamais fait de tort à personne ; et nul non plus, sans doute, que personne ne lui en a fait. De ces fautes commises, ou subies, nous pouvons effacer le reproche : le pardon est nécessaire pour éviter que la vie en société ne devienne bientôt un enfer. Mais jusqu’où est-il nécessaire ? Jusqu’où même est-il possible ? La souffrance est parfois irréparable ; quand le mal commis par autrui m’a plongé comme en enfer, ne serait-il pas fou de vouloir encore pardonner ? N’y a-t-il pas des fautes qui resteront irrémissibles, ineffaçables, indépassables ? Peut-on vraiment tout pardonner ?
Comment vivre, comment rêver, comment désirer, comment choisir, dans un monde où il faut mourir ? Nous sommes là ce soir, bien vivants, animés de la force de vie qui nous traverse et nous emmène vers nos projets d’avenir… Mais tout cela n’est-il pas vain ? Malgré toutes nos prouesses, nos réussites, nos succès, malgré tous nos espoirs aussi et ce qui reste et restera inachevé dans nos vies, un jour il faudra partir : voilà la grande limite qui se dresse, et qui semble inébranlable. Révoltante, mais inébranlable. Est-il possible d’espérer la dépasser, s’en abstraire, ou tout simplement la fuir ? Faut-il entretenir l’espoir de vaincre un jour cette ultime frontière ? Peut-on s’affranchir de la mort ?